Description détaillée du projet

Si vous sautez dans le train en marche, voici toutes les informations dont vous aurez besoin pour savoir où nous en sommes ! Elles seront mises à jour en fonctions de nos discussions et de nos recherches.

Merci de ne pas partager ces informations et de ne pas les utiliser pour un autre projet de porte des étoiles. Mais sentez vous libre de les utiliser pour un autre projet !

Nous ne sommes pas des spécialistes dans les domaines cités. Il est possible que nous fassions fausse route sur certains points. N’hésitez pas à nous en faire part ou à nous apporter vos idées pour faire évoluer le projet ici :

Panneaux stratifiés
À réparer ou refaire 50%
Chevrons
Dont mécanisme 75%
Electronique
Lumières, moteur... 20%
Rotation
Dont construction 30%
Peinture
Et vernis 0%
Structure
Avce socle 50%

En 2010 le projet est lancé par Quentin Brichet fondateur et président de l’association les Enfants de MacGyver. Il effectue en premier des recherches intensives seul à propos de la Stargate tout en publiant son avancement sur un blog.

C’est le défi technique et l’aspect de la porte des étoiles qui l’ont poussé à tenter l’expérience plutôt que la série en elle même, bien que ce soit l’une des séries apréciées de son enfance.

Plus tard il est rejoint par deux autre fans de Stargate dont un modéliste 3D et un props maker (accessoiriste) en devenir. Ils seront d’une grande aide durant le projet.

Durant les années suivantes et via l’association fraîchement créée, quelques autres personnes sont venues se greffer au noyau dur de l’association. On les désigne comme membres actifs.

Les travaux ont duré plus de 10 ans, on été longs et fastidieux, en grande partie du fait que les membres sont éparpillés en Suisse et France et qu’il était difficile de les réunir pendant de longues périodes de temps.

Depuis peu un nouveau souffle existe autour de ce projet. Les rencontres sont nombreuses et nous accueillons de plus en plus de personnes motivées à nous aider. On se réjouit d’atteindre notre but cet été.

Merci à vous !

En 2019 nous avons présenté pour la première fois à Londres notre Stargate en version Atlantis.

The most accurate Stargate replica ever made! SGA version in London! SG1:1 project. – YouTube

L’histoire est la suivante :

Nous n’avions pas prévu de réaliser un jour une version Atlantis de notre Stargate. Le projet à toujours été de construire la version SG-1 (La plus difficile techniquement des trois, soit dit en passant).

Hors, nous avons reçu un message très sympathique d’un étudiant de la Royal Central School of Speed and Drama à Londres. C’est une école qui forme un ensemble de corps de métiers techniques autour du théâtre. De la régisseuse lumière au costumier en passant par le machiniste.

Reis nous a donc contacté afin de nous demander s’il serait possible d’utiliser nos panneaux de porte des étoile pour son projet de fin d’étude dans cette école, l’idée étant de réaliser un modèle SGA. Nous avons rapidement répondu par l’affirmative et amené nos panneaux en Angleterre.

À partir de là Reis à réalisé notre structure en bois et commandé en discussion avec une entreprise spécialisée une structure truss en aluminium sur mesure et adaptée à nos besoins.

La peinture bleu argenté a aussi été réalisée par une élève de cette école. De même que l’animation lumineuse de la glyphtrack.

Quentin est allé sur place pour le montage final afin de vérifier que tout se passe bien. L’équipe de Londres nous avait fait quelques surprises en choisissant par exemple de découper une partie de nos pièces sans poser de questions par avance, mais au final tout s’est bien passé.

S’en est suivit un weekend d’exposition durant lequel les visiteurs pouvaient composer des adresses sur le DHD version Atlantis réalisé de toute pièces par Reis et ses collègues.

Nous construisons une porte des étoiles à l’identique de celle présentée dans la série Stargate SG-1.

À terme elle devrait :

-Ressembler au plus proche de l’originale grâce à nos sources détaillées.
-Disposer d’un anneau rotatif.
-Avoir un chevron capable de se verrouiller.
-Des chevrons éclairés de leur lueur orangée.
-Un horizon des événements en son centre.

Nous aimerions la louer pour :

-Des festivals et conventions autour de la science fiction notamment.
-Des tournages de fan films et fan séries.
-Des jeux de rôles grandeur nature.
-Des événements de particuliers (mariages, anniversaires…)
-Tout ce que l’on peut imaginer…

À noter que nous faisons tout pour limiter les frais liés au déplacement et à l’assemblage de la SG.

Au départ nous avions abandonnée l’idée qu’elle puisse tourner, pour des questions de sécurité. Aujourd’hui nous pensons que notre structure pourra accepter le mouvement que cela va créer dans la porte (qui est très fine en profondeur). Personne ne sera autorisé proche de la porte au moment de la rotation.

Nous disposons de nombreuses sources, notamment :

-Une partie des plans originaux utilisés pour construire la Stargate.
-De nombreuses images tirées de la série avec des gros plans, des vues de profil, etc.
-Des images promotionnelles.
-Une section original de la Stargate du SGC !

Avant de mouler nos pièces, nous avons rénové une partie des éléments de notre sections originale. Notamment la collerette, les ailettes et le V du chevron.

Une partie de nos modèles ont aussi été réalisés en impression 3D. Bertrand a scanné, mesuré et modélisé les pièces originales de notre section quand elles étaient en trop mauvais état pour être rénovées à la main. On parle surtout du cristal du chevron et son support.

Le panneau avant extérieur (comprendre extérieur du cercle) est une copie reçue d’un contacte en Angleterre bien avant que l’on ait récupéré notre section entière. Le bon côté c’est qu’elle est faite à partir d’une “master” c’est à dire le modèle duquel ont été tirées les pièces originales pour la série. Donc rien de plus précis n’existe.

Pour le panneau avant intérieur au lieu de copier notre pièce originale trop en mauvais état nous avons copié une partie du panneau arrière (c’est la même) et ajouté les éléments manquants.

Pour l’anneau de symboles, pas de moulage à faire donc un travail unique de relevés à partir d’épisodes et à partir de plusieurs autres sections que deux de nos contacts possèdent.

Nous savons pour le moment où 4 des 9 sections de la Stargate du SGC se trouvent dans le monde. Et nous sommes sur les traces de deux autres. Donc 3 sections originales existent mais nous ne savons pas où.

À noter que nous avons déjà relevé une partie du socle en pierre utilisé dans la série mais il nous manque des sources pour cet élément. N’hésitez pas à nous contacter si vous trouvez des images de bonne qualité de cet élément.

En se basant sur les plans originaux et pour une certaine facilité de communication, voici les noms que nous avons donnés aux différents éléments de la Stargate, en franglais dans le texte :

Panneaux principaux :

 

Haut du front-panel

Bas du front-panel

Barrettes internes (font partie du bas du FP)

Glyph track, dont glyphs et barrettes

Back-panel

Collerette

 

Chevron :

 

Ailettes

Grand V

Petit V ou support du cristal

Cristal

 

Autres éléments :

 

Socle ou base

Horizon des événements

Kawoosh

Nous avons appris de nombreuses techniques pour réaliser notre Stargate, notamment le travail de la résine.

Aussi, une grande partie des pièces décoratives de la Stargate sont faites en résine stratifiée (couche par couche) appliquée dans des moules en silicone.

Les moules des panneaux sont faits en Rebound 25 et 40 appliqué couche par couche avec un renfort de fibre de verre pour éviter les déchirures. Chaque moule dispose d’une coque en  Plasticrète (résine acrylique non toxique à appliquer) et de renforts en bois.

Nos premiers tests de tirages panneaux ont été infructueux, ils étaient faits en résine polyester avec trop peu de fibre en renfort. Ils se sont cassés et ont été vendus en morceaux à des personnes désirant nous soutenir.

Nous avons ensuite fait confiance au fournisseur Smooth-On pour ses matières premières de qualités et ses conseils. Les tirages suivants ont été faits en 3 couches de Shell Shock Fast et une couche d’Epoxamite 102 avec tissus de fibre de verre croisé simple.

En dehors de quelques zones non solidifiées, ces panneaux étaient de bonne qualité. Mais ils ont mal été stockés et se sont déformés. Nous les avons toujours en notre possessions, nous avons essayé de les redresser mais sans succès. Nous n’avons pas encore décidé ce que nous allions en faire.

Du fait du temps et de l’énergie nécessaires à refaire de nouveaux tirages, ils nous est apparus plus réaliste d’engager un professionnel afin de les refaire en utilisant nos moules. L’argument principal étant que si nous refaisons des tirages et que pour une raison quelconque ils s’abîment nous aurons perdu cet investissement. C’est donc plus prudent de faire appel à quelqu’un qui pourra réaliser un produit de qualité.

En ce qui concerne les pièces plus complexes et plus massives. Nous avons réalisé des moules en silicone de coulée Mold Star 15 avec une technique dite sous chape ou “matrix mold” en anglais. Les coques ont aussi été faites en plasticrète.

Les tirages des ces éléments (c’est à dire tous ceux des chevrons sauf les ailettes), ont été réalisés en résine de coulée Smooth Cast 326 colorée en noir ou jaune et orange en fonction des pièces. À noter que nous avons choisi de teinter dans la masse pour une question de durabilité mais que les cristaux originaux étaient teintés en surface.

Une grande partie des ces matériaux a été dégasée en utilisant une chambre vide pour éviter d’avoir des bulles dans les moules ou les tirages.

La glpyhtrack est faite en PVC dans lequel nous avons sculpté des lignes à 90°. Les barrettes sont moulées à partir d’un modèle 3D réalisé sur la base des originaux.

En ce qui concerne les glyphs nous avons fait plusieurs tentatives afin d’avoir la bonne texture. Il s’agit de plaques d’ABS, mais cette texture ne se trouve pas en Europe, il faut commande en Amérique et c’est très cher et l’épaisseur n’est pas celle recherchée.
Nous avons donc réalisé des prototypes en MDF découpés au laser, avec bordures à 45° à la défonceuse. Nous avons ensuite essayé de mouler une plaque d’ABS unique pour appliquer la texture avec de la résine sur nos pièces en MDF sans succès (soit couche trop épaisse soit mal répartie, etc).

Nous avons ensuite réalisé des tirages de plaques avec la bonne texture que nous avons coupées avec une CNC (fraiseuse gérée par ordinateur). Malheureusement la résine mal répartie a créé des épaisseurs diverses ce qui a empêché la création de pièces correctes.
Aujourd’hui nous pensons refaire des pièces en MDF pour ensuite appliquer la texture à l’aide d’un moule mais cette fois en utilisant un mastique qui ressemble plutôt à de la pâte à modeler pour que l’empreinte marche bien.

Nous voulions au départ une structure soudée en acier. Toutefois nous voulions qu’elle soit relativement légère pour pouvoir transporter la SG dans deux petites camionnettes au lieu d’un semi-remorque, nous avions donc abandonné l’idée, notamment car il nous aurait fallut le travail d’un bureau d’étude pour vérifier que la structure puisse bien tenir debout et supporter le poids mis dessus.
Aujourd’hui nous savons que malgré nos efforts la SG sera trop lourde, aussi nous aurions pu continuer à suivre cette piste.

À la place nous avons décidé lors de notre passage à Londres (voir “Version Atlantis”) de se baser sur une structure Truss en aluminium.  Il s’agit d’un standard de l’industrie de l’événementiel et donc les calculs de charge sont déjà faits. Elle a été faite sur mesure par une entreprise, toutefois, de nombreuses malfaçons ont été repérées par la suite, notamment préjudiciables pour notre système de rotation. Quand nous avons demandé une certification à cette entreprise pour prouver que la SG pouvait porter le poids demandé dans le cahier des charges, ils ont tout simplement refusé. Résultat, il nous faudrait à nouveau la validation d’un bureau d’étude.

Autour de cette structure en aluminium nous avons une structure en bois. Le but étant de pouvoir fixer nos panneaux dessus sans percer la structure porteuse.

Nous avons choisi des inserts métriques afin de pouvoir enlever et remettre les panneaux en résine à volonté sans endommager la structure en bois à chaque fois à coup de vis.

Comme l’utilisation d’un chariot élévateur à fourches téléscopiques apporterait une coup supplémentaire à chaque montage de la porte et n’est pas forcément pratique, par exemple en forêt, notre première idée était plutôt d’assembler l’anneau de la SG au sol puis de la lever à l’aide d’un palan électrique ou manuel.

Nous avons premièrement abandonné cette possibilité de peur que la SG ne supporte pas ce traitement.

À la place, nous pensions construire une arche en Truss (facile à monter rapidement, légère et capable de supporter le poids de la SG). Toutefois cette possibilité est astreignante. Elle demande beaucoup de monde, doit être démontée après le levage et remontée pour le démontage. C’est aussi un coût supplémentaire.

Aujourd’hui, après avoir discuté sur Reddit avec un professionnel de l’événementiel, il nous appaît à nouveau possible de construire la SG au sol pour la laver ensuite.
Le système ressemblerait à peu près à ça, possiblement deux palans au lieu d’un et un déport supplémentaire ajouté au socle pour changer le point d’équilibre du tout :

Ils nous reste donc à tester ce système de levage après l’avoir précisé. Nous savons déjà qu’il comporterait des charnières en 4 points évidemment. 

Il nous faut aussi réaliser les pièces de jonction entre l’anneau et le socle en truss. Ce serait des plaques soudées en aluminium.

L’éclairage prévu est un simple assemblage de bandes de leds blanches. Il nous faut encore déterminer exactement comment les fixer derrière les chevrons, quels réflecteurs utiliser, etc.

Le tout sera géré en DMX, standard de l’industrie de l’événementiel, notamment pour ouvrir la possibilité à l’utilisation scénique de notre SG. Plus d’informations à ce propos sous “Système électronique et numérique”.

En passant nous sommes toujours en réflection quant aux connecteurs que nous utiliserons entre chaque section de la SG. Un diagramme avec l’ensemble des connexions et signaux se trouve sous l’onglet cité plus haut.

Un grand débat est en cours sur discord à propos du mécanisme du chevron.

Trois possibilités semblent envisageables avec leurs bons et mauvais côtés.

Système pneumatique :

Il s’agit d’utiliser de l’air comprimé dans des pistons. C’est le système utilisé pour le film Stargate et possiblement pour la série. Ce système nécessite un compresseur. Hors ils sont souvent bruyants et encombrants. Mettre un compresseur au bas de la SG nécessiterait un ensemble de tubes raccordés le long des sections, c’est un risque de plus de fuites. Il y a peu de place sous les panneaux de la SG. Il faudrait donc trouver un compresseur silencieux, petit et capable de se remplir suffisamment rapidement pour effectuer le mouvement aller-retour du chevron entre chaque glyph composé. Une électrovalve serait utilisée pour commande ce système.

Vérins électriques :

Les vérins électriques sont souvent soit lents soit capables de supporter de très petites charges. Sous charge le vérin perd de sa vitesse, il faut donc surdimensionner. Le prix peut être un problème. Nous cherchons encore un vérin adapté chez un fournisseur qui affiche ses prix publiquement. Mais nous allons demander des devis plus tard.

Moteur pas à pas :

Un simple moteur lié à un système mécanique. Les moteurs pas à pas ont souvent peu de force dans leurs modèles d’entrée de gamme. Mais il semble possible d’en trouver des résistants pour une somme correcte.
Un tel système demande de bien réfléchir au mécanisme, c’est une difficulté supplémentaire.

Quelques informations :

Le cristal à une vitesse de 100 mm/s et a une masse de 17,65 N, sa course et de 0,03m en 300ms.

Le V a une vitesse de 333 mm/s et une masse de 8,83 N, sa course est de 0,1m en 300ms.

L’espace entre la panneaux de la SG et la structure étant très restreint, nous avons mis un certain temps à réaliser notre prototype pour la rotation de la glyph track.

De plus, la structure Truss qui a été faite sur mesure pour nous a été soudée de travers, nous obligeant à la modifier en partie afin d’installer nos rails.

Le système est donc fait de deux rails bien ronds reliés à chaque section par des inserts.

Sur ces rails circulent des chariots à roulettes. Il y a deux chariots par panneau, mais chaque panneau est relié au suivant, on a donc 3 chariots pour supporter un panneau.
Les chariots sont liés aux panneaux à l’aide de rivets. Ils sont faits en acier pour être résistants. Certains angles nous empêchent de les réaliser en aluminium.

Nous cherchons encore exactement comment relier chaque panneau de l’a glpyhtrack.

Autour de ces éléments nous installerons un fer plat qui liera les chariots ensemble. C’est cet élément qui sera en liaison avec le moteur.

Un moteur sur ressors disposant d’une roue à haute friction viendra d’appuyer sur le fer plat de la glyphtrack pour la faire tourner.

Nous n’avons pas encore déterminé le type de moteur à utiliser car pour cela nous devons mesurer la force nécessaire à la rotation à la bonne vitesse.
Ce ne sera possible qu’une fois la SG debout, les calculs étant bien trop compliqués.
Il s’agira probablement d’un moteur brushless.

De nombreux débats ont eu lieu quant à quel signaux utiliser, quels capteurs, quel élément central gérant les données, etc.

Au départ, Quentin venant du monde du spectacle, désirait utiliser un programme qui semblait approprié : Isadora. C’est une usine à gaz avec programmation à base de nodes. Toutefois nous avons bien réfléchi depuis.

Le système est sensé gérer les éléments suivants :

-L’allumage des chevrons
-Le verouillage du chevron principal
-La rotation de la glyph track (moteur)
-Les éléments de sécurité (capteurs)
-La réception de données de composition (depuis un dialing program comme au SGC ou un DHD, etc.)
-L’envoi de données en réseau (pour vérifier que tout va bien)
-La diffusion de son et possiblement de vidéo (pour l’horizon des événements)

Actuellement nous imaginons un Arduino qui récolte les données des capteurs de sécurité et envoie un “OK” à un Raspberry Pi. Via Node Red, le RasPi gère tout ce qui est son et vidéo. Il envoie en DMX les commandes aux drivers led des chevrons. Il envoie aussi des données à un deuxième Arduino qui lui gère le moteur de la rotation et le moteur (ou autre) du chevron.

Voir ici le diagramme détaillé actuel du signal et des connexions entre les sections de la SG.

Bien nous ayons commencé il y a longtemps, un contact à nous aux USA nous a envoyé ses observations quant aux techniques utilisées pour peindre la SG (notamment l’ordre des différentes touches de peinture métallisée).

La peinture de la SG n’a pas de reflets bleus, il s’agit d’un redu obtenu avec les lumières du studio. Elle est plutôt peinte en NOIR. Sur ce noir, différents touches d’argenté ont été ajoutée. On pense à coup de chiffons, boules de films, vieux pinceaux etc. Ce sont des accessoires parfois crées avec un mix de tout cela par les peintres des ateliers de décors de films, séries et théâtre pour créer des textures justement.

Il nous reste à amener une pièce originale dans un magasin de peinture afin de retrouver soit le RAL correspondant soit faire faire sur mesure le pigment approprié pour la couche de fond. Pour ce qui est des touches métallisées, nous connaissons la marque théoriquement utilisée par l’équipe qui a réalisé la SG originale. Ce sont souvent des peintures utilisées dans l’industrie automobile car résistantes.

Pour ce qui est des chevrons. Les chevrons originaux étaient peints en peinture vitrail orange avec par dessus un vernis noir transparent mat (ou frost). Ce qui donne des cristaux quasiment noirs quand éteints et bien oranges quand allumés. Nous n’avons pas encore trouvé le vernis frost et le pigment noir transparent approprié. Une premier test avec du spray pour noircir les phares de voitures a été concluant mais non durable.

Il nous reste aussi à nous procurer un spray à haute pression pour la couche de fond et le vernis.

De nombreux systèmes ont été imaginés avec le temps pour réaliser un horizon des événements crédible.

Aujourd’hui nous sommes relativement au clairs sur ce qui pourrait donner un rendu qualitatif.

Avant d’en venir aux techniques il faut prendre en compte quelques éléments :

-Un HE qui serait d’une qualité trop basse donnerait une impression “gadget” et avec une porte de la qualité que nous visons, nous aimerions éviter d’avoir un effet piscine juste pour avoir un effet piscine.
-La porte sera exposée le plus souvent dans des hall d’expo très éclairés, ce qui rend toute projection difficile.

La vidéo projection sur un écran central ou sur un ensemble de fils pour passer au travers n’est pas possible car la forte luminosité de la plupart des endroits où nous utiliserons la SG demanderait l’utilisation d’un projecteur très cher, très encombrant et très bruyant, et/ou la construction d’un cache à l’arrière de la SG pour supprimer la moitié de cette luminosité. On pourrait imaginer un tel système de nuit ou dans un espace très sombre pour un jeu de rôle grandeur nature par exemple. Mais pas pour une expo temporaire.

Il existe des effets laser qui donnent une impression d’eau. C’est une source de lumière plus puissante. Toutefois, face à l’effet utilisé dans la série (réalisé en filmant une grande quantité d’air sous pression dans de l’eau pour le kawoosh notamment) cet effet n’est pas satisfaisant, même si nous faisions notre propre effet en programmant un laser.

Il existe des projecteurs utilisés en théâtre, expos ou concerts qui disposent de lentilles à effet d’eau. À nouveau l’effet n’est pas suffisamment proche de celui recherché, même en créant nos propres lentilles.

Un écran de leds permettrait de diffuser la vidéo originale de l’activation de la SG. Cependant, soit il s’agirait d’un écran massif tel qu’utilisé lors de concerts. Ce qui demande une installation fastidieuse et est très cher. Soit nous pourrions en construire un à base de bande de leds. À nouveau ce n’est pas si simple, c’est cher, fragile, demande beaucoup d’entretien  d’entretien et plus on s’en approche et moins on voit ce qui est diffusé du fait de la définition relativement basse même avec 144 leds par mètre.

Au final deux possibilités nous apparaissent satisfaisantes et il est possible que l’on mette en place les deux.

La première serait de tout simplement imprimer une grande bâche avec l’image originale. Cela permettrait de belles photos et bien que statique, l’image serait de très bonne définition. En fonction du support choisi, on pourrait aussi passer à travers.

La seconde serait de créer cet effet en réalité augmentée. À l’aide d’une application faite sur mesure, il serait possible à chacun via son smartphone de filmer la SG lors de son activation et donc de voir à la fois notre SG dans la réalité et à la fois par dessus un kawoosh parfait et un très bel horizon des événements qui pourrait possiblement même réagir quand des gens passeraient au travers. Bien entendu seul les personnes disposant d’un smartphone pourraient en profiter. C’est pourquoi un mix des deux possibilités semble être la meilleure option.

Nous aurions aimé pouvoir transporter la SG dans deux camionnettes. Ce qui aurait demandé toutefois deux conducteurs.

Malgré nos efforts, la SG reste trop lourde pour ce type de transport.

Une possibilité serait de payer un entrepôt accessible avec un semi-remorque et nous mandaterions une entreprise de transport.

Une autre possibilité qui nous semble de plus en plus réaliste serait de stocker la SG dans un container acheté pour l’occasion (environ 1’500€) et nous paierions sont déplacement entre chaque ville. Le prix du transport de container est étonnamment bas.